Michel
DUSARIEZ, opticien-optométriste de formation
explore, depuis le début de sa carrière en 1960,
de multiples applications inattendues en matière de
photographie. Après
avoir, entre autre, dans les années 80, revisité
et diffusé mondialement l'invention du français Arthur
BATUT (1888) dans le domaine de la photographie
aérienne, il s'est penché sur tous les aspects de
la photographie sur plus de 360°, y compris la photo en relief
3D sur 360°, invention pour laquelle il reçoit en
1995, le Prix de Boelpaepe de l'Académie Royale de Belgique
- Classe des Sciences. Il rencontre
au cours d'un voyage au Japon, Hideaki SATO qui
ne lui fait aucun mystère de ses travaux, pour ensuite
rencontrer le Danois Lars LARSEN qui met
au point un procédé à la fois
inédit et génial par sa simplicité, le
LARSCAN, permettant à Michel
DUSARIEZ d'aborder avec un solide bagage
le challenge qu'il s'est lui-même fixé.
Il s'agit ici de la photographie sous-marine
couvrant plus de 360°. Cette
nouvelle technique qui à notre connaissance a
été maintes fois approchée sans jamais
toutefois aboutir semble être ici une première
mondiale. La
possession d'un brevet ** de plongeur lui ouvre les portes du monde
sous-marin. Un
prototype sommaire, travaillant sur film 35 mm,
intégré dans une boite à macaroni en
plexiglas, voit le jour en 1995, le principe est fiable et fonctionne
correctement, mais les matériaux engagés et le
format choisi pour cet essai du principe technique, ne permettent pas
d'atteindre un standard exploitable.
Récemment Michel
DUSARIEZ rencontre Raphaël
DEMARET, photographe de presse, plongeur et photographe sous-marin. Le
projet refait surface - sans jeux de mots - et de nouveaux
développements viennent de voir le jour, grâce
à cette nouvelle collaboration.
De gros investissements tant en
matériel qu'en recherche ont été
consentis, tandis qu'un tout nouveau prototype fiable est construit, il
travaille sur du film argentique au format 220, couleur ou noir/blanc.
Les
premiers essais en piscine, terminés, rencontrent les
espérances tant par le fonctionnement de l'ensemble que par
la qualité des images. Le
boîtier de profil cylindrique, construit en inox permet une
rotation extrêmement fluide et est conçu pour
permettre des prises de vues jusqu'a une profondeur de 100
mètres.
Le moteur d'entraînement fonctionne sur 12 volts et autorise
3 vitesses de rotation différentes.
Une carte électronique
intégrée permet un fonctionnement aisé
et programmable.
Aucune production en série n'est actuellement
envisagée. |